4 jeux de plateau dont 2 historiques, retrouvez des notes sur les endroits et dates de leurs découvertes, des jeux de placements simples d’accès, mettez en scène les chevaliers de la table ronde dans un combat contre un dragon, dans des missions et montrez à votre adversaire quel fin stratège vous êtes !
- L’alquerque
— Quelle leçon nous enseignera l’Alquerque ? demanda Arthur. — Pour l’emporter nul besoin d’être le plus puissant. Un stratège bien préparé n’aura pas d’égal lors d’une bataille. Une vision globale est la clef du succès, ce jeu t’apprendra comment prendre de la hauteur et t’offrira une vue d’ensemble indispensable. Apprends à exploiter cet avantage en jouant et tu emprunteras le chemin vers la victoire, répondit Merlin.
L’Alquerque est un jeu de société populaire très ancien, connu en Europe depuis le XIIIe siècle, il est à la base du jeu de dames actuel. Un damier d’Alquerque a notamment été retrouvé, gravé dans les pierres des ruines de la plus ancienne Abbaye de Bretagne, à Landévennec. - Le jeu de Merelle
— Quelle leçon nous enseignera le jeu de Mérelle ? demanda Arthur. — Un stratège seul ne gagne nul combat. Il lui faut diriger ses troupes et mettre en application son plan malgré l’adversité. Ce jeu se joue en deux temps, ton opposant et toi, vous déployez stratégiquement vos forces, tour à tour, puis vous vous affrontez. Maîtrise ce jeu et tu deviendras invincible, répondit Merlin.
Le Jeu de Mérelle est un jeu de société traditionnel en Europe. Des plateaux de jeu ont été découverts, entre autres, dans des tombes de l’âge du bronze en Irlande. Son intérêt tout particulier ne tient pas seulement à son universalité ,mais aussi à sa surprenante simplicité et à son intelligence. - Le Gwezboell
— Quelle leçon nous enseignera le Gwezboell ? demanda Arthur. — Le sens du sacrifice et de l’honneur, la fraternité entre chevaliers, l’esprit de la Table ronde… Il est parfois impossible d’espérer emporter une bataille sans voir tomber de valeureux serviteurs. C’est là l’une des leçons les plus difficiles qu’il te sera donné d’apprendre. Accepter de perdre l’un des tiens pour accomplir l’impossible, savoir perdre pour gagner, répondit Merlin.
Le Gwezboell est un jeu d’échecs celtique. Sa particularité est qu’il oppose des adversaires aux forces inégales et aux objectifs différents. On trouve notamment une trace de sa présence dans un très ancien conte du Pays de Galles, célèbre pour sa richesse littéraire : Le Songe de Rhonabwy. - Le Dragon et Chevaliers
— Quelle leçon nous enseignera le dragon et les chevaliers ? demanda Arthur. — La force brute n’est rien sans l’esprit. La ruse est souvent meilleure alliée que l’épée. Face à un adversaire tel que le dragon, le nombre et le fer ne peuvent être les seules clefs du succès. Ce jeu t’enseignera comment manipuler ton adversaire, quelle que soit sa puissance. Mais prends garde, il arrive parfois que le dragon se montre aussi rusé que toi, c’est une créature ancienne et fabuleuse bien difficile à duper, répondit Merlin.Le Dragon et les Chevaliers est l’un des plus anciens jeux européens et a connu bien d’autres noms. On retrouve plusieurs traces de ce jeu, notamment gravé sur une tombe du XIIe siècle dans la Cathédrale de Salisbury, en Angleterre. C’était l’un des jeux favoris d’Edouard IV, Roi d’Angleterre, dans la seconde moitié du XVe siècle.
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